LE FESTIVAL A LA CINÉMATHÈQUE
Ciné-concert de Soy Cuba
VENDREDI 13 MARS - 20H
Gratuit pour les étudiants
« Un film qui donne foi dans le cinéma » Martin Scorsese
Film sur la révolution cubaine destiné à servir de propagande au nouveau régime de Fidel Castro, il fut délaissé dès sa première projection en 1964 à moscou car il ne répondait ni aux attentes des autorités soviétiques, ni à celles du leader cubain. Interdit aux Etats-Unis pendant la guerre froide, « Soy Cuba » ne sortit de la clandestinité qu’en 1992 au festival de Telluride (USA). Et c’est en 1993 que martin Scorsese et Francis Ford Coppola, qui le découvrent au festival de San Francisco, décident, éblouis par la beauté des images et la ferveur du ton du film, d’apposer leurs signatures sur l’affiche pour assurer sa diffusion américaine. Cet ovni devra attendre quarante ans pour être salué comme un film génial, précurseur du cinéma contemporain. martin Scorsese le considère comme une œuvre d’une prodigieuse modernité.
Groupe reconnu de la scène post rock, les deux musiciens de SZ proposent ici une musique originale et personnelle, offrant une nouvelle dimension au film dont deux récits sont montrés à l’occasion du ciné-concert. Se débridant dans les formes répétitives et évolutives, la tension et l’apaisement, les frères Litzler donnent naissance à des mélodies entêtantes et nous emmènent avec énergie et subtilité dans des contrées imprévisibles oscillant entre rock, électro et jazz, qui s’allient harmonieusement à l’univers du film. L’originalité du travail musical de SZ réside une nouvelle fois dans la performance technique et scénique à deux, dans un dispositif de sampling en direct au milieu de percussions, batterie, guitares, claviers, glockenspiels, voix, trompette, objets divers et trouvailles en tous genres pour des spectacles intimistes.
Soy Cuba de Mikhail Kalatozov - Cuba - 1964 - 1h15
“Ces images lumineuses rendent compte de toute la fièvre cubaine des années 1950” (àVoiràLire)
Soy Cuba devait être une fresque élogieuse de la Révolution cubaine. mais cette première coproduction cubano-soviétique est immédiatement censurée. Véritable révolution esthétique, Kalatozov en oublierait presque l’intérêt propagandiste... Un chef d’oeuvre du 7e art revisité pour un ciné-concert révolutionnaire !
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